Pour ne pas laisser le sol à nu
Le jardinier a recours au paillage. Cette technique en permaculture consiste à recouvrir le sol de matériaux organiques, minéraux ou plastiques pour le nourrir et le protéger. Paille, fougère, écorces de pin, pouzzolane, éclats d'ardoise... Quel paillis retenir ?
Paillis organiques
Ils sont composés d'éléments végétaux. Leur dégradation en humus est plus ou moins rapide, dépendante de la concentration en lignine. Les paillis à longue durée de vie comme les copeaux de bois, les écorces de pin et les tailles de haies d'arbres et d'arbustes sont à utiliser principalement pour les plantes pérennes (arbres, arbustes, massifs de vivaces). Les paillis à durée de vie plus courte (tontes de gazon, feuilles mortes, pailles de céréales) sont utilisables sur tout type de végétaux.
Paillis minéraux
Ces paillages ne sont pas biodégradables. Ils ont donc une durée de vie infinie et contribuent au réchauffement du sol. Ils sont particulièrement conseillés pour les plantes qui aiment la chaleur, comme les plantes de rocaille. Un des paillis couramment employés est la pouzzolane : roche constituée de projections volcaniques riches en silice. Les billes d'argile, ardoises concassées, débris de poteries sont également utilisés.
Paillis plastiques ou textiles
Les films plastiques sont plus ou moins biodégradables et restent inesthétiques. Préférez les toiles tissées en jute ou autres matières textiles. Elles sont utiles pour retenir efficacement la terre des talus pentus ou les berges d'un plan d'eau.
Soyez inventif ! Il est facile de constituer un paillage original et naturel en conservant par exemple les coques de noix ou de noisettes.